PATRIMOINE ARCHÉOLOGIQUE
L’inventaire des sites archéologiques connus signale 9 sites archéologiques sur la commune : six de ces sites sont localisés sur une carte (ci-jointe), les trois autres n’ont pas été repérés surun plan :
. n°1 (non localisé) : lieu-dit Château de Chapex, vestiges d’un château-fort du Moyen-Age.
. n°2 : lieu-dit Château Farols (les Pommeral sur le cadastre actuel), vestiges d’une maison du Moyen-Age.
. n°3 : lieu-dit Château du Châtelet, vestiges d’un château-fort du Moyen-Age (époque incertaine).
. n°4 : lieu-dit Abbaye de Grandvaux, vestiges d’un monastère du Moyen-Age.
. n°5 : lieu-dit la Ferté, vestiges d’un château-fort du Moyen-Age.
. n°6 (non localisé) : lieu-dit la Motte, vestiges d’un monastère du Haut Moyen-Age.
. n°7 (non localisé) : lieu-dit Grandvaux, monnaie gallo-romaine (époque incertaine).
. n°8 : lieu-dit Moulin de l’Abbaye, moulin d’époque moderne.
. n°9 : lieu-dit Moulin des Morey, moulin de période récente.
PATRIMOINE ARCHITECTURAL
(extrait du document d’accompagnement de la carte communale)
Le territoire communal abrite divers bâtiments agricoles notamment des fermes anciennes. La maison paysanne est ici le reflet fidèle de l’économie agraire ; c’est une maison de polyculteur. La maison agricole type prend la forme d’un rectangle plus ou moins allongé dont le plan se caractérise par l’existence de trois travées transversales perpendiculaires aux murs gouttereaux.
Dans la partie Sud-Est du Territoire de Belfort, prolongement du Sundgau alsacien, au-delà d’une frontière qui correspond à la limite linguistique et à l’ancienne frontière entre pays burgonde et pays alaman, on trouve des maisons construites en pans de bois dont les intervalles sont remplis de claies enduites de torchis (amalgame d’argile et de paille).
Le Sundgau, prolongement du Sundgau alsacien, offre des terres froides, difficiles à travailler, dont la plus grande partie est en prairies. L’habitat est groupé dans des agglomérations en ordre lâche, sauf dans le secteur d’étangs et de bois des communes de Suarce, Faverois, Florimont, qui couvre une des parties les plus pauvres du cailloutis rhénan ; la dispersion de l’habitat en fermes isolées dans cette partie du Sundgau est une exception issue des défrichements effectués par des colonies anabaptistes suisses appelées par les princes de Montbéliard après la guerre de Trente Ans.
À Florimont, la ferme du Porchis constitue une construction typique qui reflète l’architecture rurale traditionnelle. Il s’agit d’une maison isolée au milieu des terres de l’exploitation dans une région plate et boisée.
La maison est dissociée en 3 bâtiments encadrant une cour couverte partiellement empierrée : l’habitation et le fournil qui lui est accolé, la grangerie, qui comprend six travées (porcherie, écurie, étable, remise, deux allées de grange), et un grand hangar dans lequel sont aménagées également une forge et une menuiserie. S’ajoute à cela, devant l’habitation, un petit bâtiment abritant une pompe électrique pour tirer du puits l’eau à usage domestique.
Pour plus de détails, consulter la carte communale (en mairie).
LES LÉGENDES
Trois légendes célèbres à Florimont :
La légende de la Dame Blanche, la légende de Normanvillars et la légende de la Fleur de Bouéléjon.
« La dame blanche » ou « Le moulin de Florimont, la sorcière, le chat noir et les sept meuniers »
(Publiée sur le site : http://www.gensordinaires.com/t804-…)
Au sommet de la colline, à l’endroit même où se dressent actuellement les ruines d’une tour de pierre, vivaient autrefois un châtelain et sa femme. « Une fière demoiselle au caractère fantasque et à la beauté singulière », raconte le conteur Hervé Thiry-Duval.
Un matin d’automne, alors que le seigneur traversait ses terres à cheval, il découvrit une petite cascade, dans l’un des méandres de la rivière la Covatte. Pris d’un véritable coup de foudre, il décida d’y faire ériger un moulin. Pas une bâtisse banale comme celles qui jalonnaient à l’époque la Covatte et son affluent la Vendeline, non. « Il voulait un moulin parfait, unique, dont on se souviendrait longtemps », raconte Hervé Thiry-Duval. Lorsqu’il confia son projet à son épouse, celle-ci le railla et tenta par tous les moyens de l’en dissuader. Mais le seigneur n’y prêta pas attention. Il rassembla les meilleurs artisans du secteur et lança sans tarder les travaux. Les premiers grains furent moulus quelques mois plus tard dans une euphorie générale. Une euphorie qui n’allait pas durer.
Le lendemain matin, le meunier fut retrouvé étendu sur le plancher. Raide mort. Un autre prit le relais, et fut lui aussi retrouvé sans vie, le regard épouvanté et de minuscules traces rouges autour du cou. Au total, six meuniers furent frappés par la même malédiction. Dans le secteur, on commença à raconter que l’endroit était maudit. Le seigneur lui-même se résolut à cette idée et baissa les bras. Jusqu’à ce qu’un étrange personnage, à l’accent germanique, se présente. « Je suis là pour venger vos meuniers et punir qui les a tués, rapporte Hervé Thiry-Duval. Je suis un chasseur de sorcières ! » Il s’installa dans le moulin avec six jattes de lait et une hachette aiguisée comme un rasoir, et se mit à attendre. Lorsque l’église sonna minuit, six chats blancs défilèrent. Puis, au douzième coup, un chat noir arriva et sauta à la gorge du chasseur de sorcière. Sans se démonter, celui-ci lui trancha d’un coup de hache une patte et le mit en fuite. Lorsque le seigneur revint le lendemain, il découvrit avec effroi que gisait sur le sol, à la place de la patte de chat coupée, une main portant la bague de son épouse. Celle-ci reconnut s’être transformée en chat noir et avoir étranglé les six meuniers pour leur faire quitter l’endroit, où elle avait coutume de se retrouver avec d’autres sorcières pour célébrer le sabbat. Elle fut jugée et exécutée. Certains racontent qu’il lui arrive, aujourd’hui encore, de revenir se lamenter à proximité de la tour.
La légende de Normanvillars
(D’après le dossier GPS (Guide Pour Savoir) n°3 de l’ USEP 90 Adresse du site USEP pour télécharger l’article complet : http://www.bing.com/search?q=www.us…)
Des soldats romains trouvant notre région belle s’y sont installés et ont fondé un village qu’ils ont appelé Romainvillars. Leurs descendants y vécurent heureux et furent même épargnés par les invasions barbares.
Malheureusement, le village fut découvert par les Normands, démons venus du nord, qui massacrèrent tous ses habitants et qui, trouvant le lieu agréable, s’y installèrent. Romainvillars devint Normanvillars. Les habitants des environs finirent par s’habituer à la présence de leurs diaboliques voisins. Mais le soir de Noël, les Normands pénétrèrent dans le cimetière, se mirent à danser sur les tombes au son d’un violon et envahirent l’église. Les fidèles furent terrorisés. Par chance, un enfant de choeur saisit le bénitier et le lança sur les Normands qui prirent la fuite. De retour dans leur village, furieux, ils se remirent à danser. Soudain, on entendit un grand bruit, la terre trembla, les maisons s’écroulèrent, un gouffre se forma et se remplit d’eau.
Presque aussitôt on vit émerger un monstre effrayant : c’était une sorte d’écrevisse géante qui les happa et les emporta au fond de l’eau. Puis le monstre disparut et tout redevint calme. Aujourd’hui, un étang nous rappelle cette légende. Il est situé à l’endroit qu’occupait jadis Normanvillars : il s’agit de l’étang de l’Écrevisse.
La fleur magique du Bouéléjon
(D’après le dossier GPS (Guide Pour Savoir) n°3 de l’ USEP 90 Adresse du site USEP pour télécharger l’article complet : http://www.bing.com/search?q=www.us…)
A Delle, vivait une riche famille d’armuriers- serruriers. Parmi les trois frères de cette famille, le plus séduisant était Charles, un jeune adolescent, habile artisan, consciencieux dans son travail. Il fut envoyé au château de Florimont pour y faire des réparations. Là, il rencontra Odile, la plus jeune fille du seigneur de Florimont qui était ravissante. Charles tomba aussitôt amoureux d’elle si bien qu’au bout de quelques jours, il en tomba malade, tellement il était tourmenté. Il alla à Saint-Dizier pour y faire un pèlerinage, mais rien n’y fit.
Marie-des-Chats, une vieille femme, lui conseilla d’aller chercher la fleur magique du Bouéléjon à la Tour de Milandre. Le Bouéléjon avait la propriété de rendre fou d’amour celui qui la respirait. Charles suivit ses indications, mais des monstres l’arrêtèrent et il échoua. Chez le moine de Saint-Aubin, Charles demanda conseil. Le moine, pris de pitié, lui dit d’aller prier dans le cercueil de Saint-Dizier toute une nuit. Il lui fabriqua une croix pour chasser les monstres. Malgré les sorcières, Charles réussit à prendre le Bouéléjon. Peu de temps après, Charles retourna au château de Florimont et fit respirer à Odile les fleurs magiques. Elle tomba aussitôt amoureuse de lui. Odile essaya de convaincre son père pour qu’il l’autorise à épouser Charles. Il refusa. Alors, Odile demanda à Charles de fabriquer une épée pour son père. Elle l’offrit en cadeau au baron qui l’admira et fit le serment d’exaucer le voeu de celui qui avait fait l’épée. Charles se présenta et demanda Odile en mariage. Le seigneur de Florimont se souvenant de sa promesse accepta. Le mariage d’Odile et de Charles fut célébré quelques jours plus tard.
A proximité de Florimont :
Une visite qui vaut vraiment le détour : le moulin de Courtelevant.
Pour plus de renseignements, voici l’adresse du remarquable site internet qui lui est consacré : http://moulindecourtelevant.pagespe…